Ma prise de note (forcément subjective) à partir du document d’accompagnement des programmes de 2002.

J’y ai appris pas mal de choses et cela m’a beaucoup aidé à y voir plus clair.
Ils sont bons tous ces documents d’accompagnement qui ne sont plus de vigueur il me semble. Bientôt ils deviendront collectors comme les Lagarde et Michard…

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Essai de programmation en arts visuels…

Elle va évoluer au fil de l’année mais je trouve que c’est un bon début. Et vous, qu’en pensez- vous ? Des idées ?

Elle se comprend mieux après la lecture du document d’accompagnement des programmes de 2002 ou au moins de mes notes…

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Qu’est-ce que la sculpture ?

J’ai en tête de continuer nos expérimentations de créations de sculpture : association d’objets comme les surréalistes, création d’une sculpture narrative en plâtre, création d’un mobile en bois de cagettes…
Des sculptures classiques ou contemporaines, des sculptures qui racontent des histoires, Duchamp…
En attendant, et à la suite de notre travail sur Calder, vous trouverez dans le dossier zippé :
– la trace écrite élève,
– les documents à coller,
– un dossier d’une CPC sur la sculpture.

Dans le cirque de Calder, des sculptures mobiles.

Le point de départ : le visionnage de la vidéo du Cirque Calder que vous trouverez ici. 
​Le projet pour une fois ne découle par d’un écrit à illustrer comme je le fais souvent mais d’une envie de faire bricoler les élèves « gratuitement ». Le plaisir de bricoler !
Etape 1 : créer un personnage avec du fil de fer, des objets que les enfants ont apportés, de la pâte à modeler…
Etape 2 : créer son petit théâtre Calder sur un support (socle) qui pouvait être un couvercle de boite à fromage peint à l’acrylique ou tout autre petit support.
Etape 3 : créer le décor.
Si c’était à refaire, je proposerais des « milieux » : la mer, l’espace, le sport, la musique…
Cliquez ici pour ouvrir les documents zippés : la trace écrite sur Calder, les documents qui illustrent la leçon…
A venir prochainement, une séquence sur la sculpture. J’ai trouvé surprenant que les élèves ne s’étonnent pas que Calder ait fait des sculptures…

Suivre le fil : Thésée, Ariane, Dédale et Icare…

Cette séquence est née de mon envie de participer au Printemps de l’écriture. L’un des sujets proposés pour les CM : « Un personnage suit un fil rouge qui le mène d’oeuvre en oeuvre. Racontez. »

Parce qu’une amie, Anne Matthaey (CPC), m’a demandé de tester avec mes élèves une animation au musée des Beaux Arts de Strasbourg au cours de laquelle l’histoire de Thésée et Ariane est racontée à travers deux tableaux, j’ai choisi de plonger mes élèves dans des mythes grecs et de leur faire faire la connaissance de l’un de ses grands héros…

En classe ou au musée, nous avons donc suivi les aventures de Thésée en lisant, en analysant des tableaux et en écoutant de belles histoires ! Une séquence interdisciplinaire même si j’ai choisi de faire un zoom sur la partie arts visuels.

Mais tout est expliqué dans le premier document du dossier zippé ! C’est ici.

Créer une boite – installation !

Cette année, nous participons au « Printemps de l’écriture ». Objectif, créer un recueil poétique dont le sujet est « Je touchai la pierre et sentis… »

Avec Elsa, une amie qui prépare le concours des instits cette année, nous avons eu envie d’embarquer les élèves dans la création d’une installation qui illustre leur poème. Merci à Elsa !

Ecrire un poème. Un peu (beaucoup) de rédaction.
Qu’est-ce qu’une installation ? Un peu d’histoire de l’art…
Créer son décor. Dessiner, peindre, coller, assembler, composer…
Créer un personnage en pâte à modeler et avec une expression.

Tous les documents sont réunis dans le dossier zippé. La séquence, aussi bien en rédaction qu’en arts visuels, s’adaptera facilement à d’autres projets d’écriture ! Cliquez sur le défilé d’installations.

Architecture : histoire de l’art, dessin, construction…

Quatre temps en histoire de l’art :
– style Bauhaus, less is more, high tech, blobitecture, déconstruction, dissimulé…
– dis-moi à quoi tu sers, bâtiment, et je te dirai qui t’a commandé !
– écologie et économies obligent,
– les villes idéales et les cités végétales de Luc Schuitten de passage à Strasbourg.

Parallèlement, en dessin, des situations variées pour dessiner, coller, décalquer, végétaliser… des ponts, des bâtiments sportifs, culturels, des gratte-ciel.

Enfin nous sommes passés à la 3D en arts plastiques : construire une ville grâce à des cartons d’emballages de petite taille et en respectant quelques contraintes fécondes pour l’imagination… Un milliardaire organise un concours. La séquence complète, c’est ici !

LE DESSIN, entre histoire de l’art et expérimentations…

Tester différentes médiums (technique des trois crayons, fusain, encre…), appréhender la place du dessin dans l’art, connaître quelques illustres artistes- dessinateurs…
Voir aussi que le dessin est utilisé différemment aujourd’hui : dessin au laser pour un clip de Radiohead, dessin animé Logorama…
La revue Dada sur le dessin m’a beaucoup aidé. En ai-je fait trop du côté de l’histoire de l’art ? Sans aucun doute. Mais vous saurez faire les choix que je n’ai pas réussis à faire. Ouvrez vite le dossier zippé !

La couleur, des Impressionnistes aux expressionnistes…

Savoir quelles sont les couleurs primaires et secondaires, trouver des couleurs complémentaires.
Comprendre que la couleur peut avoir un pouvoir expressif.
Découvrir des « groupes » de peintres tout en montrant leur singularité.
Faire la connaissance de grands peintres français ou européens.
Vous n’avez pas encore ouvert le dossier zippé de la couleur vue du côté des artistes ​? Vous êtes un peu bizarre…

Expérimenter, c’est à dire mélanger les couleurs primaires pour obtenir des couleurs secondaires ou rendre du rouge plus rouge encore en usant de sa couleur complémentaire…
Vous n’avez pas encore ouvert le dossier zippé de la couleur expérimentée ? Vous êtes un peu bizarre…

Et évaluer ce qu’il reste de ces nouvelles découvertes plastiques après s’être entraîné.

Les animaux de durer et les plantes de Blossfeldt, curieux mélange !

Dûrer nous a servi de point de départ avec l’incroyable histoire de son célèbre rhinocéros (époque de la Renaissance). J’ai réécrit l’histoire, pas un mais 8 animaux qui connaissent un destin aussi tragique et extraordinaire. Tous avec un truc bizarre ! Bien que recouverts de tampons réalisés vaec des pommes de terre taillées, il manquait un décor à nos bêtes. C’est Julie qui m’a proposé de jeter un oeil sur les plantes d’un photographe allemand, Karl Blossfeldt.

Karl Blossfeldt met en lumière les formes incroyables des plantes que parfois nous ne voyons plus. Nous avons créé nos propres papiers peints, de nouvelles robes pour nos plantes, avec bouts de papiers collés avec de la colle à papier peint. Au TBI, nous les avons agrandies et décalquées pour créer des gabarits, puis découpées pour créer nos propres plantes. Enfin nous les avons collées sur, sous, autour de nos bêtes !
Pour découvrir notre travail, nos animaux et pour en savoir plus… c’est ici !

Illustrer un conte avec des gravures : mixer Gustave Doré et Andy Warhol

Nous avons d’abord étudié le genre en lisant des contes de Perrault, des frères Grimm, d’Andersen ou d’auteurs moins connus (aller dans la partie littérature au CM1).
Puis, lorsque les élèves étaient imprégnés, infusés… nous avons commencé l’écriture de contes en ayant comme contrainte d’écriture la modernisation de l’histoire : personnages, vêtements, lieux… Certains ont repris la structure de bout en bout, d’autres se sont autorisé à modifier l »histoire de départ.
Qui dit conte dit Gustave Doré, surtout lorsqu’il y a une exposition à Strasbourg au M.A.M.C.S. (à Paris aussi on fête l’illustrateur et caricaturiste de génie).
C’était l’occasion de travailler sur la gravure. Le matériau utilisé : du polystyrène expansé pas cher du tout. J’ai laissé mes élèves découvrir (en se trompant) que l’image imprimée sera à l’envers… Heureusement, on peut graver des 2 côtés.
Je leur ai aussi montré les « photocopies colorées » d’Andy Warhol, sans trop rentrer dans son message…
Il vous reste à ouvrir le dossier zippé avec la trace écrite de notre cahier d’arts plastiques qui montre les étapes de recherche avant la réalisation effective des gravures ou estampes… (étude de gravures, dessins, premiers essais)

Kandinsky, une premiere approche de l’abstraction !

Kandinsky me laisse assez froid alors qu’il cherchait à déclencher des émotions, comme peut le faire la musique, sans représenter le réel mais en passant par la couleur, les formes, la composition, des lignes… La musique est affaire de goût je crois. Les tableaux de Kandinsky ne me touchent pas mais sans doute a-t-il ses fans.
Tout ça pour dire que je me suis lancé dans une séquence où j’ai dû faire un sérieux boulot de recherche. Mais l’entrée par l’émotion me plaisait ! Et déstabiliser les élèves avec un peintre de l’abstraction aussi !
Mes sources : « Kandinsky, les voies de l’abstraction » chez palette.
Nous sommes allés au MAMCS (musée d’art moderne de Strasbourg) pour découvrir la vie de l’artiste, pour faire un inventaire de lignes et en inventer d’autres (des lignes d’humeur), pour compendre la symbolique des formes et des couleurs… et pour dessiner bien sûr !
De retour en classe, nous avons repasser le fil de la vie de l’artiste par le biais d’une sélection (trop importante) de tableaux et nous avons fait nos tableaux d’humeur, d’émotion : dessin de formes molles, choix de formes, de couleurs, dessin de lignes (colle + café ou sel ou poudre)…
Si quelqu’un pouvait me dire ce qu’il en pense. Moi je ne sais pas trop.
Pour dézipper le dossier c’est ici : une trace écrite élève + documents supports + des dessins d’élèves.

NOS CONSTELLATIONS MIRO !

Plongés dans une séquence sur l’astronomie, j’ai un cherché un artiste qui avait la tête dans les étoiles. Miro bien sûr ! Ses constellations, ses signes stellaires…
Je me suis plongé dans mes souvenirs (le musée Miro de Barcelone), dans le « Hors- d’oeuvre d’arts » de Patrick Straub (chez Acces) et dans une revue dada consacrée à Miro.
Dans le dossier zippé, vous trouverez la séquence, une trace écrite d’élève, les documents supports, des constellations peintes par les élèves, un lien vers un site consacré à l’artiste et qui permet de créer des tableaux (merci Faustine) et même une évaluation.
Miro

Créer un lieu où il s’est passé quelque chose…

J’adore les boites à chaussures. C’est pas cher et on peut en faire tellement de choses ! Une collègue me moquait toujours à cause de mes boites…

Le projet : inventer un lieu qui raconte quelque chose…

J’ai mis dans le dossier zippé le projet créé par Julie Lamorlette, enseignante en arts visuels, et qui m’a très gentiment confié son originale et géniale idée !
Pour des élèves de cycle 3, pour leur donner le temps de faire avancer leur imagination, de rentrer dans le projet, j’ai préféré donner des titres pour ne pas laisser des élèves à côté de l’activité.

C’est typiquement le genre d’activité où j’adore voir les élèves s’investir (ou non) dans leur réalisation.

Quelques exemples de titres proposés : il y a eu un tremblement de terre, il y a eu une coulée de lave, il y a eu un concert, un animal s’est installé, des extra-terrestres sont passés, il ne s’est rien passé depuis plus de 10 ans, il y a eu une inondation, il y a eu une soirée pyjama, un éléphant est passé par là, une fée est passée par là…, une idée à vous !

Cliquez sur la chambre qui a subi un tremblement de terre pour ouvrir le dossier zippé.

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Créer une cabane… (encore une boite !)

Les élèves ont choisir leur cabane par un le biais d’un travail d’écriture. Lecture, rédaction et arts visuels s’enrichissent mutuellement et donnent des idées pour ne pas s’ennuyer. Voici en quelques mots le début de la tempête d’idées…

Colorie, dans la liste suivante, avec des crayons de couleur, les 3 cabanes qui t’inspirent le plus.
Si aucune ne te plaît, inventes-en d’autres que tu écriras dans les 2 cases à compléter.

Quelques idées de cabanes : cabane secrète – volante – hantée – fruit – d’un musicien – volcanique – préhistorique – fusée – écologique – polluante – de plage – du futur – aquatique – en baleine – gourmande…

Les élèves choisissent leur cabane puis ils peuvent passer à sa « décoration » en mots en complétant les colonnes : autour de la cabane – extérieur de la cabane – dans la cabane – mobilier – décorations – occupants…

Cliquez sur la cabane sous- marin de Marco pour ouvrir tous les documents !

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Portrait royal.

Vous trouverez la séquence sur le portrait en Histoire de l’art – CM1 mais quelques idées techniques en vrac :

  • portrait d’aujourd’hui ou d’hier,
  • de quelle contrée,
  • portrait en gros plan, en buste ou en pied,
  • en costume,
  • sur un animal…,
  • en peinture ou en collage,
  • encadrer…

Les élèves adorent se métamorphoser en roi, reine, prince, princesse !

Une ville vue d’en haut, un travail sur la perspective.

A partir d’un point de fuite et d’une place centrale délimitée, les groupes d’élèves tracent les immeubles puis les peignent…

Je vous renvoie à la séquence sur la perspective à la Renaissance dans la partie Histoire de l’art – CM1.

La séquence s’inspire allègrement des propositions de Patrick Straub dans Histoires d’arts en pratiques chez Acces.

Créer un objet souvenir…

Nous avons fait une petite exposition d’objets souvenirs suite à la rédaction de ces mêmes souvenirs…
But du jeu pendant l’exposition : prendre un texte plastifié, le lire et le placer devant l’objet qui lui correspond.
Les élèves des classes qui ont fait la visite ont fait la visite se sont amusés à retrouver ainsi 3 ou 4 objets (après c’est trop long)…

Sur la photo, Imène raconte ses vacances à la plage !

Collages surréalistes à partir de tableaux de Magritte.

J’ai présenté quelques tableaux de Magritte et nous en avons parlé.
Les grelots (objet récurrent, parfois disproportionné), « l’ami de l’ordre » ou « le retour » (les silhouettes inversées), « le joueur secret » (création d’un paysage et d’une histoire à partir d’objets). Quelle technique ? Quelque chose de surprenant ?

Projet du jour : créer un tableau en découpant, en superposant et lui donner un titre.
Tout est dans l’art de créer la surprise, de créer l’illusion grâce à une superposition délicate et soignée. Il faut du temps pour se laisser surprendre…

On peut ensuite jouer avec le titre de son tableau : Aymeric a choisi « le départ » (celui du papillon ? celui de l’homme à la valise ?).

Illustrer un recueil de poèmes – modes d’emploi par des collages.

Des collages de papiers déchirés de Sara sont montrés aux élèves.
On offre aux élèves une grande variété de papiers peints ou de papiers en tous genres.
Interdiction absolue de découper !
On essaie, on déchire, on pose, on ajuste, on déplace…

En photo, un mode d’emploi pour construire soi-même une voiture !

Keith Haring, un art engagé.

Après avoir vu l’expo parisienne « Keith Haring – The political line », j’ai forcément été tenté d’en faire une matière pédagogique. Je n’ai pas pu résister, c’est navrant.
Equipé du numéro 182 de la revue DADA, j’ai présenté l’artiste à la classe puis j’ai demandé aux élèves de dessiner en creux et au marqueur ce qui pour eux symbolise la ville, positivement ou négativement pour réaliser l’encadrement d’une ville vue de dessus (on a travaillé précédemment sur la perspective à la Renaissance), réalisation proposée par Patrick Straub dans « Histoires d’arts en pratiques » chez Acces. Entre ces symboles, les élèves ont rempli l’espace avec des petits signes, toujours au marqueur.
Keith Haring encadreur c’est sans doute blessant…

Dans le dossier zippé, vous trouverez la trace écrite et les réalisations concrètes, les documents supports pour les élèves, l’évaluation.
Cliquez sur l’ange pour dézipper le dossier.

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Créer des tampons.

Il vous plaît ce petit chaperon rouge ?

On peut créer des décors différents selon le moment de l’histoire et paf un coup de tampon (avec ou pas la même couleur).

On peut jouer sur les papiers sur lesquels on tamponne.

Matière du tampon : la mousse verte utilisée par les fleuristes, mais c’est cher.
Une planche de ?, je crois que c’est un isolant, plus facile à travailler.

Comme Giacometti.

On analyse quelques sculptures de Giacometti. On peut évoquer le contexte historique (ou pas).
A partir de titres, les élèves doivent réaliser à plusieurs une oeuvre : ex. la danse (voir photo), ils sont fatigués, rencontre, les athlètes, la récré…
Ce n’est pas révolutionnaire, ça utilise un peu d’alu. mais c’est une activité plastique en 3D très sympa.
Ne pas oublier de prendre une photo et demander aux élèves de choisir un point de vue.

Les hybrides, à partir d’un réseau littéraire sur Chen Jiang Hong

Nous sommes partis d’une illustration de l’album « Le prince tigre » de Chen Jiang Hong qui m’a marquée et que nous avons analysée en littérature.

Nous avons parlé ensuite d’hybrides célèbres, les sirènes… et d’artistes qui en ont créés comme Bosch et Grunfeld (voir document joint). Ce travail figure dans notre carnet d’explorateur (histoire de l’art).
On aurait aussi pu prendre des gargouilles…

J’ai cherché sur internet des têtes d’animaux. Les élèves ont superposé leur visage à celui d’un animal aux fenêtres et repassé au crayon les traits de l’animal.

Ils ont repassé au feutre noir les traits de l’animal et ils ont pris des craies pastels à l’huile pour colorier. Il vaut mieux leur montrer comment appliquer massivement la « craie » (ne pas colorier à grands traits).

Cliquez sur les portraits hybrides pour ouvrir le document.

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Les hybrides (2) : les dragons de Chen Jiang Hong.

Autre hybride célèbre, le dragon, très présent dans les albums de l’auteur chinois : « La légende du cerf-volant », « Dragon de feu ».

Etape 1 : le dragon.

J’ai lu le début de l’album « Dragon de feu » et ai relu, en marquant une pause après chaque partie du corps décrité, le passage suivant :

« Un dragon a une tête de lion avec des cornes de cerf et des yeux de tigre, un corps de serpent couvert d’écailles et des pattes griffues comme celles d’un aigle. »

Les élèves ont dessiné au fur et à mesure leur dragon au crayon (les encourager à le dessiner très grand, ils feront encore trop petit).

Ils mettent en couleurs avec des craies grasses.

Pendant ce temps, quand tout le monde coloriait, j’ai lu l’histoire (applaudissements à la fin pour Dragon de feu).

On aurait pu leur demander de choisir des couleurs « chaudes » ou « froides » après avoir lu l’album ou leur imposer un nom de dragon : dragon de feu, dragon de glace, dragon de terre, dragon du ciel, dragon des forêts…

Quand le dragon est terminé, les élèves le découpent et lui donnent un nom.

Je me suis arrêté sur certaines illustrations pour analyser l’opposition des couleurs chaudes et froides, des paysages, de la technique de peinture sur soie qui donne une impression de couleurs délavées.

Et on « justifie » ainsi l’étape suivante, la réalisation d’un décor, d’un paysage « délavé ».

Etape 2 : le décor.

Les élèves font un lavis : diluer de la peinture et l’appliquer sur des feuilles blanches ou d’autres supports comme du carton ondulé avec des pinceaux ou d’autres outils comme des éponges.

Leur demander de faire des coulures en penchant la feuille pour donner du relief, faire apparaître des montagnes, des vagues.

Et ne plus toucher (le plus difficile pour les élèves car coulure = c’est pas beau), laisser sécher.

Je regrette de ne pas leur avoir donné une contrainte supplémentaire en leur faisant tirer au sort un type de paysage : montagne, mer calme, mer déchaînée, forêt, ciel étoilé…

Galerie d’enfants étrange (like Tim Burton)

Nous avons imaginé nos propres enfants étranges après avoir lu « Ludovic l’enfant toxique » et « La fille qui fixait qui fixait » d’un recueil de Tim Burton.

Les textes seront mis en ligne bientôt. En attendant, les enfants illustrés à la manière de Christian Voltz.

Cliquez sur l’image pour découvrir la galerie des enfants étranges.

Galerie d’enfants étranges

Nature morte à la manière des cubistes (remis à jour en juin 2013).

Le point de départ, une démarche partagée par ma belle-soeur, Julie, prof. d’arts plastiques, qui a l’occasion me montre des productions d’élèves assez hallucinantes !

Nous ne sommes pas allés au musée de l’oeuvre Notre Dame de Strasbourg mais cela aurait été l’idéal pour découvrir les natures mortes de Stoskopff.

En partant des natures mortes, les élèves vont faire la connaissances de deux « mouvements » artistiques ou de deux périodes.

La séance d’arts plastiques où l’on tourne autour d’une composition pour appréhender ce que cherchent à montrer de la réalité les cubistes (qui ne se sont jamais nommés ainsi eux-mêmes) a vraiment été un excellent moment ! (voir photo)

Dézipper le dossier joint en cliquant sur la photo : documents supports de l’analyse des tableaux de maîtres, trace écrite des élèves, démarche…

Dans la partie classe puis dessins puis nature morte, les photos de la séance en arts plastiques et des dessins des élèves.

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Dessiner et couvrir un nounours.

Ce qui est amusant, dans cette activité, c’est de partir d’un même objet, une peluche et d’en obtenir une telle variété…

On pose une peluche sur un tabouret afin qu’elle soit visible de tous les élèves.

Etape 1 :

Sur un très grand format de papier (> 4 x une A3 au moins ; je ne connais pas le terme), les élèves dessinent d’abord le nounours au crayon. Puis ils repassent au feutre noir ou avec une craie grasse noire sur les traits.

Etape 2 :

Ensuite, avec des craies grasses, on leur demande de faire des essais de carrés de poils, au dos de la feuille si elle est épaisse, ou sur une autre feuille si « ça traverse ».

Etape 3 :

Ils recouvrent le nounours entièrement de poils.
Et ils colorient le fond en étalant de la craie grasse avec un buvard légèrement humide.

On peut proposer à certains de créer des ombres en coloriant plus fort et après leur avoir montrer avec une petite lampe et un élève de la classe où se projette l’ombre en fonction de la provenance de la lumière.

Cette galerie de nounours peut être mise en lien avec d’autres « séries » célèbres de monuments ou d’objets de l’histoire de l’art.
Mais pourquoi des artistes peignent-ils autant de fois le même paysage, le même objet, la même personne ?
Saisissement d’un instant pour les impressionnistes (séries de cathédrales de Rouen de Monet, critique de la société de consommation pour Andy Warhol, fascination pour les taureaux de Picasso (symbolique du monstre, de la puissance animale)…

Une variante : couvrir le nounours par des collages d’objets collectionnés en grand nombre avec possibilité de donner un aspect hybride (encore), drôle car incongru. Cela peut donner du volume.

P.S. Cette activité n’a pas encore été menée cette année. La construction et la décoration d’une voiture à réaction nous ont bien occupés.

Faites votre marché de Noël !

Quelques idées de bricolages pour Noël, en photos.

Il y a aussi les sets de table plastifiés, les boules de neige de Noël (Père Noël ou bonhomme de neige)…